27/10/2017
Chine 2017 : le grand chantier immobilier, routier, ferroviaire, aéroportuaire...
Wuhan, la ruine qui penche..., octobre 2017
Dans un quartier de Wuhan, le marché en gros (de tout) de la province qui compte 58 millions d'habitants (en 2010...). Comme dans beaucoup de villes, on rase. Pourquoi cet immeuble n'a-t-il pas été achevé de démolir ? Je ne sais pas. L'arbre qui survit sur le toit m'a ravi.
Wuhan, octobre 2017, un chantier...
Le capharnaüm. Les Chinois n'ont peur de rien. Le vrai dragon, c'est le peuple chinois. Le pont sur la rivière Hanshui (un affluent du Yangtsé qui se jette dans le grand fleuve à Wuhan) est presque terminé. On aperçoit un pylône en haut à droite. Mais l'arrivée en ville n'est pas très avancée. Sous la bâche verte des pylônes pour soutenir un viaduc qui probablement enjambera la ligne du métro d'où je prends la photo. Le quartier qui devait être vétuste et insalubre est en cours de démolition. Nouvelle ligne de métro ? Autoroute urbaine ? Partout surgissent des tours, des ponts, des viaducs. Le TGV circule la plupart du temps sur des viaducs qui limitent l'emprise au sol et les procédures d'expulsion. La Chine compte déjà 20 000 kms de LGV... Les TGV roulent à 300 km/h comme les nôtres.
Aérogare de Wuhan, octobre 2017.
Le hall de départ pour les vols internationaux a été ouvert en août dernier. Les passagers sont déjà dans les nuages. Le plafond immaculé, les grandes verrières, le sol en granit brillant, le blanc, et l'absence quasi totale de couleurs vives créent un sentiment de flottement très agréable.
Nouvelles tours d'habitation à Wuhan, octobre 2017
Les tours d'habitation fleurissent comme les cerisiers au printemps... On rase. Et on monte pour libérer le sol, loger plus confortablement les heureux élus, planter des arbres (on plante beaucoup d'arbres en Chine, il est plus que temps). Le ciel est grisâtre. Il était souvent ainsi pendant mon séjour. La pollution y est pour beaucoup. Elle peut être terrible. Le ciel se met à dégouliner régulièrement. Quand il ne pleut pas, c'est gris et humide. La région est traversée par le Yangtsé (6 300 kms) et peuplée de lacs, étangs, marais, rizières. Que d'eau ! Et miracle enfin une journée de soleil sur un fond de ciel bleuté... Cela arrive.
08:18 Écrit par Jean Julien dans Écouter, regarder, écrire | Lien permanent | Commentaires (0) |
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